Suites aux survols illicites de différents sites à haute sensibilité tels que des centrales nucléaires ou encore Paris au cours des derniers mois, l’État a décidé de financer plusieurs projets afin de mettre en place un système de protection des zones sensibles contre les drones.
Un investissement a hauteur d’un million d’euros
L’appel à projet a été lancé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Cette dernière aura pour mission la mise en place de solutions techniques permettant de renforcer la protection des zones à risque telles que les centrales nucléaires. Si uniquement 2 projets ont été sélectionnés sur les vingt-quatre proposés par des entreprises et des laboratoires, ils ne représentent pas moins d’un investissement d’un million d’euros.
Le premier d’entre eux est le projet Boréades. Son objectif est la lutte contre les drones légers (pesant moins de 150 kg) en se servant de technologies utilisées par l’armée. Des systèmes de vidéosurveillance HD ainsi que des capteurs infrarouges permettront de repérer la présence de drone sur les sites sensibles.
Des techniques de brouillage feront également l’objet de ces investissement. Un brouillage plus fort du signal qui permet de piloter le drone sera mis en place afin d’intercepter plus facilement l’appareil.