Plus il y a de drones en l’air et plus les chances de collisions se multiplient. Pour éviter la casse et les accidents, des chercheurs du MIT, du bureau de la recherche navale américain, ainsi que le fondeur Nvidia, ont mis au point un procédé faisant appel à la réalité virtuelle. Baptisé FlightGoggles, le système permet de simuler l’évolution d’un drone dans un espace très encombré même si ce n’est pas le cas en réalité.
90 images virtuelles par seconde construites en temps réel
La scène filmée par les caméras d’un drone volant dans une pièce vide est enrichie par un rendu 3D photoréaliste de nombreux obstacles dont la forme doit évoluer en temps réel lors déplacements de l’aéronef. Pour y parvenir, les données des capteurs de position du drone sont récoltées en temps réel et traitées à la volée par les algorithmes. L’affichage des obstacles est diffusé à raison de 90 images par seconde.
Ce travail de « titan » nécessite l’utilisation de puissantes cartes graphiques Titan X émanant de Nvidia. L’ensemble est utilisé pour vérifier les réflexes des drones autonomes en cas de risque de collision avec des obstacles et d’autres drones. Lors des tests, la vitesse du drone est de 24 km/h dans un environnement remplit d’obstacles. Dans l’avenir, ce simulateur pourrait s’enrichir de modélisation d’humain pour apprendre aux drones à éviter du public en déplacement. Avec ces recherches, les ingénieurs comptent rendre les drones autonomes plus réactifs.